Le directeur de Genk, Dimitri De Condé, suspendu pour deux matches après l’échec de Genk-Anderlecht

Le topper du dimanche 3 septembre était vicieux. Après les cartons jaunes rapidement distribués par l’arbitre Bram Van Driessche à Bonsu Baah et Vertonghen, les esprits se sont échauffés jusqu’à la fin du match. Le match a été assombri par des émeutes, des discussions et 9 cartons.
Au quart d’heure de jeu, Bonsu Baah recevait un deuxième carton jaune et donc rouge. De Condé a ensuite fulminé contre le 4ème arbitre, qui était l’un des 3 moments incriminés par le procureur.
À la mi-temps, De Condé a attendu les arbitres dans le vestiaire et a accusé Van Driessche d’être un « putain de perdant » qui n’était plus jamais le bienvenu. Après le match, De Condé a de nouveau cherché l’arbitre et s’est battu avec Jan Vertonghen dans le tunnel des joueurs.
De Condé a accusé le défenseur d’Anderlecht d’être un « buddy buster ». On a d’abord parlé d’une poussée, mais De Condé l’a réfutée et ne l’a pas non plus montrée sur les images.
Vertonghen n’a pas été poursuivi car il a été « provoqué », tandis que De Condé a d’abord dû craindre une peine de 3 semaines effectives et 3 semaines avec sursis.
La Commission de discipline du football professionnel (DCP) a finalement infligé mardi à De Condé deux matches de suspension ferme et deux avec sursis.
Pour la commission, il est clair que le comportement de M. De Condé témoigne d’un manque de « respect, d’esprit sportif et de fair-play ». Ses actions « relèguent les émotions à l’occasion d’un match de football à un vulgaire match de jurons » et « augmentent la pression sur les joueurs et les arbitres ».
En faveur de De Condé, il s’est excusé et a discuté de la situation avec Van Driessche et Vertonghen indépendamment de la procédure judiciaire. Il a ainsi montré qu’il s’était rendu compte après coup que son comportement était inapproprié.