Dupé, le gardien d’Anderlecht, rate le coche à un moment particulièrement mal choisi : « Schmeichel ? Je préfère ne pas en parler »

Pauvre Maxim Dupé. Avec son rival Kasper Schmeichel dans les tribunes, le gardien d’Anderlecht a commis une faute flagrante contre le KV Courtrai. Après coup, le Français ne s’est pas démonté : « Je suis responsable de ce but contre ».
Mieux vaut être à la place de Maxim Dupé.
Au cours des premières semaines de la nouvelle saison, le gardien a fait bonne impression à Anderlecht. Ce n’est qu’à la fin du mois d’août que Dupé a soudainement vu l’expérimenté Kasper Schmeichel descendre à Bruxelles.
L’entraîneur Brian Riemer a assuré après coup que les deux gardiens décideraient entre eux qui sera le nouveau numéro un, mais Dupé s’est sans doute déjà senti à l’étroit.
Contre Courtrai, le Français s’est encore placé sous la barre transversale en raison d’une blessure de Schmeichel. Mais avec son rival dans les tribunes, il se trompait lourdement.
A l’heure de jeu, le gardien a particulièrement mal joué.
Dupé ne parvenait pas à réparer son erreur en reprenant un centre et voyait son coéquipier Debast en payer le prix avec un carton rouge et un penalty.
« C’était ma faute », a déclaré Dupé à Eleven DAZN.
« J’ai fait une mauvaise passe à Jan (Vertonghen, ndlr) et à cause de cela nous avons perdu Zeno (Debast, ndlr) C’était ma responsabilité, je ne mets pas ça de côté. Je dois remercier les garçons de ne pas s’être laissés abattre et d’avoir pris un autre point.
Nous essayons toujours de jouer au football depuis l’arrière, parfois même un peu trop.
Avant la mi-temps, Dupé s’est d’ailleurs bien échappé une fois lors de la préparation.
« C’est notre philosophie maintenant », soupire-t-il. « Nous essayons toujours de jouer au football depuis l’arrière, parfois même un peu trop. C’est à nous de trouver un bon équilibre dans la prise de risque. »
Et comment le Français voit-il l’arrivée de Schmeichel, qui a fait couler beaucoup d’encre ? Cette concurrence inattendue a-t-elle augmenté la pression ?
« Je comprends que vous posiez cette question, mais je préfère ne pas en parler », conclut Dupé.