Comment la ligne de hors-jeu est-elle tracée aujourd’hui ? Et quels sont les projets pour l’avenir ? 4 questions et réponses

La ligne de hors-jeu a dominé le week-end de football. Mais quel est exactement le problème ? La Pro League va-t-elle répondre à l’appel à l’aide de Hein Vanhaezebrouck ? Quatre questions et réponses sur le sujet.
Quel est le problème actuel ?
En Pro League, la VAR utilise actuellement une ligne 3D pour déterminer le hors-jeu. Contrairement à ce qui se passe en Ligue des champions, l’arbitre vidéo doit donc encore fixer lui-même des points de référence, qui forment ensuite une ligne de hors-jeu.
Par conséquent, le système n’est pas infaillible à 100 % et est sujet à l’erreur humaine.
Difficulté supplémentaire : dans la Jupiler Pro League, le nombre de caméras couvrant un match est (parfois) relativement limité. La qualité des images est également loin d’être optimale. Surtout par rapport à la Premier League.
Ces éléments font qu’il est souvent difficile pour VAR de tracer la ligne correctement.
Notre pays est-il le seul à connaître ces problèmes ? Pas du tout. Il n’y a qu’en Italie et en Ligue des champions – comme à la Coupe du monde – que la technologie du hors-jeu semi-automatique contrôlée par ordinateur est utilisée.
Comment cette limite est-elle tracée ?
Ce qui se passe dans le centre VAR pendant un match est resté longtemps un secret bien gardé.
Jusqu’à ce que Sporza soit exceptionnellement autorisé à suivre un match la saison dernière. Entre autres, Imke Courtois et Gert Verheyen ont été autorisés à être VAR pendant une journée lors de KV Oostende – Club Brugge.
Dans ce match, l’arbitre vidéo a dû tracer une ligne de hors-jeu en 3D avec ses assistants. Comment font-ils exactement ? La vidéo ci-dessous donne un aperçu unique de ce processus (difficile).
Y aura-t-il des solutions ?
Dimanche soir, l’entraîneur du KAA Gent, Hein Vanhaezebrouck, a plaidé pour un meilleur soutien de la VAR. Seulement, la balle est dans le camp de la Pro League. En effet, c’est la fédération des clubs professionnels qui est responsable du financement.
Travaillent-ils actuellement sur une solution ?
« À la Pro League, nous investissons chaque jour dans l’innovation », affirme le directeur général Lorin Parys.
« L’année prochaine, nous serons en mesure de prendre des décisions plus rapides et plus précises en matière de hors-jeu. En effet, nous allons de toute façon investir dans de nouvelles technologies, ce qui rendra cela possible.
L’année prochaine, nous serons en mesure de prendre des décisions plus rapides et plus précises en matière de hors-jeu.
« Les contrats actuels expirent cette saison », poursuit Lorin Parys. « Nous travaillons donc depuis un certain temps pour voir comment nous allons les renouveler et dans quelle technologie nous allons investir. Il y a donc une amélioration à venir de toute façon.
« Et il y a une autre nouvelle intéressante : nous sommes en train de renouveler le contrat de télévision, qui expire après la saison 2024/2025. Il est possible que de nouvelles dispositions soient prises dans ce domaine également.
Des caméras plus nombreuses et de meilleure qualité, en d’autres termes.
Qu’en est-il de la technologie sur la ligne de but ?
Outre la discussion sur les lignes de hors-jeu, Vanhaezebrouck a également évoqué le manque de technologie sur la ligne de but.
« Cependant, de nombreux autres pays les utilisent déjà », a ajouté l’entraîneur.
« Mais le coût de cette technologie est encore d’une autre ampleur que celui du hors-jeu », a précisé M. Parys. « Dans le passé, cette question a déjà été examinée à la lumière de l’expérience. Et les coûts associés à un tel système ne dépassent pas les bénéfices qui peuvent en être tirés ».
« Il est vrai que nous examinons tous les contrats. Les investissements relatifs à la technologie de la ligne de but sont également sur la table dans ce cadre. La décision sera prise à la fin de la saison.
Bientôt des nouvelles sur la rémunération des arbitres
Par ailleurs, le monde de l’arbitrage est mécontent depuis un certain temps de la rémunération des arbitres, qui n’a pas été indexée depuis des années. De plus, il y a également un énorme écart avec les honoraires des VAR.
Alors qu’un arbitre principal gagne 2 000 euros, un arbitre VAR doit se contenter de 450 euros, soit quatre fois moins.
« Un plan stratégique a été élaboré avec la fédération de football et les arbitres », a déclaré M. Parys dans ce dossier.
« C’est maintenant chose faite. La prochaine étape est le financement. Les discussions vont bon train. Je suis persuadé que nous pourrons bientôt annoncer des nouvelles.